Parce que...
Dernière mise à jour : 2 avr. 2022
Lorsque j'étais jeune, ma grand-mère m'appelait Sunny et ma mère aussi, à l'occasion, et elle le fait encore aujourd'hui. J'ai toujours aimé ce surnom, sans d'abord trop comprendre sa signification, jusqu'à ce que je connaisse l'anglais. Je me sentais spéciale lorsque je les entendais m'interpeller ainsi. En fait, je me sentais briller, rayonner. La joie s'emparait de moi, j'accourais pour répondre à l'appel. La simple évocation de ce surnom éveillait en moi un désir d'aventures, comme si quelque chose de grand m'attendait, une mission m'était confiée.
D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours été intéressée aux gens qui m'entourent. Je suis curieuse et j'aime les histoires de vie, elles sont une source d'inspiration et de réflexions.
Certaines personnes voient et s'expliquent les choses très clairement. Elles savent ce qu'elles veulent, s'en vont dans une direction et suivent leur chemin sans se poser de questions, la plupart du temps. En ce qui me concerne, c'est avec beaucoup de légèreté et de spontanéité que j'aborde mon chemin, avec la sensation d'être en suspension, de voler au-dessus des gens. J'ai souvent dit que je n'étais pas une ¨deep thinker¨, je me laisse porter, j'improvise, je flotte, je rêvasse, je laisse errer mon esprit.
L'écriture a toujours été pour moi une façon de m'ancrer l'instant d'un moment, un moyen de m'expliquer les choses, de me questionner et d'essayer de comprendre pourquoi et comment j'en suis venue à prendre telle décision plutôt qu'une autre.
Ça fait plus de 25 ans que j'écris sporadiquement mes états d'âme dans des cahiers lignés, que je m'amusais à décorer avec de belles images inspirantes trouvées dans des revues. Ces réflexions et idées, parfois des poèmes, sont comme des photographies de moments de ma vie, mais avec les détails de ce qui se déroulaient alors dans ma tête.
Aujourd'hui, j'ai envie de partager mon dialogue intérieur et mes histoires avec vous, parce que toujours, ça me permet de voir plus clair, mais aussi et surtout, parce que j'ai compris que si on déplace ce qui fait de l'ombre, c'est la lumière qui prend alors toute la place et avec elle, le chemin est plus facile à suivre.
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